Cellules épithéliales pigmentaires rétiniennes dérivées d'iPSC | Réf. PCI-RPE
 
Dans la rétine humaine, on trouve deux types de photorécepteurs :

- Les cônes (environ 5 millions) qui se présentent sous trois formes différentes et excitent chacun une gamme de longueurs d'onde spécifiques, on les simplifie souvent en cônes bleus, verts et rouges.
- Les bâtonnets (environ 120 millions) captent tous les photons et produisent un signal électrochimique qui est transmis par les nerfs optiques au cerveau pour évaluer la luminosité.

Dans la rétine humaine, les photorécepteurs sont directement en contact avec une monocouche de cellules pigmentées : l'épithélium pigmentaire rétinien (EPR). Ils sont situés sur la surface externe de la rétine, entre les photorécepteurs et la choroïde (où se trouvent les vaisseaux sanguins transportant les nutriments). L'EPR joue un rôle essentiel dans le maintien et la survie des photorécepteurs en assurant, entre autres :

- Le transfert des nutriments (glucose, vitamine A, ions),
- La sécrétion des facteurs de croissance,
- Le recyclage des molécules (isomérisées par les photons lumineux),
- La phagocytose des débris cellulaires produits quotidiennement par les photorécepteurs,

Cette activité phagocytaire entraîne l'accumulation d'une molécule dans l'EPR : l'A2E. La photo-excitation de cette molécule conduit à la production de dérivés réactifs de l'oxygène qui induisent un stress et des dommages cellulaires. Ces dommages peuvent conduire à la mort des cellules de l'EPR et donc des photorécepteurs qui en dépendent. Cette chaîne de réactions constitue une pathologie appelée DMLA.